Prix CIV Archives - CIV

Grâce à son travail de bachelor visant à promouvoir la transition énergétique dans les communes, Théo Rigolet s’est vu remettre le prix 2024 de l’Association des propriétaires (CIV). Ce travail mené auprès de la HES-SO explore les aspects spatiaux, économiques et technologiques permettant aux communes de devenir actrices de leur propre énergie, notamment à l’aide d’un regroupement de coopératives énergétiques.

Le prix 2024 lu a été remis par Nicole Vuagniaux, vice-présidente de la CIV, lors de l’assemblée générale du 6 juin. Il a ainsi pu présenter son travail et échanger avec les personnes présentes.

Le résumé de son travail « Analyse de la faisabilité d’un marché d’énergie local dans la commune d’Essertines-sur-Rolle« 

Le Prix d’encouragement CIV 2023 a été remis à David Mojon pour son travail de bachelor en Energies et techniques environnementales (Haute Ecole d’Ingénierie de la HES-SO Valais). Le Prix lui a été remis par Nicole Vuagniaux, vice-présidente CIV (photo). Dans le cadre de sa recherche, David Mojon a évalué le potentiel de management de l’énergie dans le cas d’un bâtiment résidentiel en RPC. Le regroupement de la consommation propre (RPC) est une solution permettant d’utiliser de manière optimale l’électricité solaire autoproduite dans les immeubles collectifs. Le courant produit est partagé entre différentes unités d’habitation situées dans le même bâtiment (cas étudié dans ce travail de bachelor) ou avec un bâtiment adjacent, ce qui permet d’optimiser l’autoconsommation de l’énergie solaire produite et l’autosuffisance des logements liés par une RPC. Résumé du travail de bachelor

Romain Fournier a obtenu ce prix pour son travail de bachelor à la HES-SO Valais (filière économie d’entreprise) portant sur les «besoins et enjeux des PPE et immeubles d’habitation de la ville de Martigny en termes de mobilité électrique et d’auto-consommation». (Notre image: le lauréat avec Vincent Hertig, secrétaire général CIV.)  Romain Fournier a mené l’enquête auprès d’une centaine d’habitants ainsi que de quatre gérances immobilières et de cinq administrateurs de PPE. Ses analyses et projections montrent que tant l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques que celle de panneaux solaires photovoltaïques valent le coup. Il démontre l’intérêt financier à procéder à de tels investissements, intérêt qui va s’accroître en fonction de la hausse des prix de l’énergie.

En savoir plus (lien sur résumé powerpoint – à noter que les informations figurant en page 16 et 17 ne sont pas exactes. Romain Fournier précise en effet que le facteur de simultanéité choisi était trop élevé et que par conséquent le scénario ainsi que les résultats étaient très pessimistes.)

Le Prix d’encouragement 2021 CIV récompense Noemi Imboden, de St-Nicolas (Haut-Valais) pour son travail de Bachelor remarquable sur « la transition énergétique au sein de la commune de Vex – Une analyse du potentiel des Nouvelles Énergies Renouvelables « , réalisé à la HES-SO Valais (filière Economie d’entreprise).
A Vex, la consommation d’électricité par habitant est notablement plus élevée qu’ailleurs (+70%). Un état de fait qui tient notamment au prix particulièrement bas de l’électricité (la commune étant propriétaire d’installations hydroélectriques) et au nombre important de chauffages électriques. Noemi Imboden a analysé le potentiel offert par un recours aux nouvelles énergies renouvelables (NER) pour permettre à la commune d’améliorer ce bilan ; un enjeu important pour les habitants et la collectivité, sachant qu’avec le retour des concessions hydrauliques, dans dix ans, le prix de l’électricité pourrait doubler à Vex. Des scénarios comparatifs basés sur le développement de l’énergie solaire photovoltaïque, de l’éolien et du microturbinage à installer sur le réseau d’eau ont été étudiés. Par exemple, le potentiel de chaque toiture a été détaillé. Cette analyse montre que Vex possède un potentiel dans chacune de ces NER et, de plus, qu’un investissement dans ces dernières est financièrement rentable, quel que soit la NER choisie. Dans son travail, Noemi Imboden propose également des solutions pour surmonter les obstacles, d’ordre financier et technique en particulier, pour inciter la Commune et les citoyens à opter pour les NER. Le dossier a été remis aux autorités communales.

Suite à la réussite de son Bachelor en septembre 2020, Noemi a rejoint l’Institut Entrepreneuriat et Management de la HES-SO Valais, où elle travaille sur différents projets dans le domaine des énergies renouvelables.

Rémi Maillat s’est vu remettre cette distinction par P.-A. Roux et Nicole Corminboeuf, les président et vice-présidente de la Chambre (image prise lors des assises de la CIV). Dans le cadre de son travail de bachelor, cet étudiant de la Haute Ecole d’Ingénierie de la HES-SO Valais a mis au point un système de gestion autonome permettant d’optimiser l’autoconsommation.

De plus en plus de maisons sont équipées de pompes à chaleur pour chauffer le bâtiment en hiver et produire l’eau chaude sanitaire. D’autre part, avec la baisse spectaculaire du coût du photovoltaïque, les panneaux solaires se multiplient sur les toits. Le système développé par Rémi Maillat pilote, à l’aide d’un algorithme de gestion, la pompe à chaleur en fonction des différents besoins thermiques et de la production de courant photovoltaïque, sans porter atteinte au confort des habitants. Ce système est en fonction sur un bâtiment jurassien, à Rebeuvelier.

La CIV a récompensé cette année Camille Girod, pour son travail de master à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (aménagement du territoire et systèmes urbains), portant sur la régulation des zones à bâtir en Valais, suite à la révision de la LAT. Genevoise, Camille Girod offre un regard extérieur bienvenu sur cette problématique sensible; au terme de son enquête scientifique sur le terrain, elle propose principalement deux pistes pour parvenir à mettre en œuvre la LAT:

1. Un outil pour dédramatiser. C. Girod préconise la création de plateformes intercommunales régionales pour décharger les communes – les petites surtout, disposant de peu de ressources – du pensum du déclassement (pour rappel: 1100 hectares en tout à dézoner, plus 1100 autres hectares à geler pour 15 ans au moins). Dotées de l’expertise nécessaire, ces plateformes intercommunales bénéficieraient, de plus, de la distance permettant un «dézoomage» à même de dédramatiser et de trouver des solutions plus sereinement. De telles plateformes pourraient être mises en place dans le cadre des associations régionales déjà existantes.

2. Un fonds d’indemnisation déficitaire dans un premier temps. Autre question très délicate: celle des indemnisations en cas de déclassement. Pour C. Girod, une campagne d’information menée par le Canton est nécessaire pour clarifier la situation. «Les réponses aux nombreuses questions qui se posent existent car les règles en matière d’indemnisation sont claires.» Et Camille Girod de préconiser l’autorisation dans un premier temps d’un fonds d’indemnisation déficitaire, en attendant une solution pour le doter.

Ce prix récompense son travail de Bachelor en 2015 auprès de l’Ecole cantonale d’art du Valais se rapportant à la question de l’image, du vraisemblable au faux-semblant. 

Diplômé de l’Ecole cantonale d’art du Valais, Vicente Lesser se joue des contraintes de l’espace, rejoue des formes et des matériaux et déjoue le quadrillage systématique du monde.

Le duo explore les rapports directs qu’entretient un objet ou une installation avec le site où il/elle prend place.

Le Neuchâtelois a été récompensé pour ses travaux de bachelor à l’Ecole cantonale d’art du Valais, axés sur les rapports entre l’art et le bâti. Photo de la remise du prix par Paul-André Roux, président de la CIV et Nicole Corminboeuf, membre du comité. Son projet de diplôme a consisté à réaliser une « sculpture transportable par train » qui s’intitulait « Transposition : USEGO – CAN 2012 ». Martin Jakob a par exemple proposé une forme de délocalisation en reproduisant à l’identique sa chambre d’étudiant à Sierre dans les  anciennes Halles d’exposition de l’ECAV.